
Nature, urbanisation et kaijū – Explorer le Japon avec la série “Mise à l’échelle”
Et si vous pouviez comprendre le Japon à travers trois affiches ? La série “Mise à l’échelle” vous propose une plongée dans les contrastes du pays — des sommets sacrés aux tours futuristes, en passant par les figures chaotiques de la culture pop — le tout comparé à l’échelle, dans un format visuel à la fois élégant et lisible. Découvrons ensemble les trois posters de la série : Montagnes du Japon, Tours du Japon, et Les ères de Godzilla.
Montagnes du Japon – Géants naturels
🏔 Mont Fuji (富士山) – 3 776 m
La montagne la plus haute et la plus emblématique du Japon. Située entre les préfectures de Yamanashi et Shizuoka, c’est un volcan au cône presque parfait, source d’inspiration pour l’art, la poésie et les pèlerinages. Elle fait partie des « Trois montagnes sacrées » du Japon et est inscrite au patrimoine mondial de l’UNESCO. Toujours active (dernière éruption en 1707), elle attire chaque été des centaines de milliers de randonneurs.
🏔 Mont Tateyama (立山) – 3 015 m
Sommet sacré des Alpes du Nord (préfecture de Toyama), lié au monde des esprits dans les traditions religieuses. Il fait partie du trio des montagnes sacrées avec le Fuji et Hakusan. On y trouve la célèbre route alpine de Tateyama Kurobe et son sanctuaire sommital Oyama, visité depuis plus de mille ans.
🏔 Mont Hakusan (白山) – 2 702 m
Volcan endormi situé à la jonction des préfectures d’Ishikawa, de Gifu et de Fukui. Son nom signifie « montagne blanche » en raison de ses sommets enneigés. Lieu de culte depuis le VIIIe siècle, il est aujourd’hui au cœur d’un parc national et d’une réserve de biosphère UNESCO.
🏔 Mont Kurohime (黒姫山) – 2 053 m
Volcan forestier situé à Nagano, aussi appelé « Montagne de la Princesse Noire ». Il fait partie des cinq montagnes de Shinano nord. Réputé pour ses champs de fleurs au pied et ses légendes locales, son sommet offre une vue dégagée sur les Alpes du Nord, et même sur le Mont Fuji.
🏔 Mont Kurodake (黒岳) – 1 984 m
Situé dans le parc national de Daisetsuzan, à Hokkaidō. Facilement accessible par téléphérique, c’est un lieu célèbre pour ses couleurs d’automne précoces dès fin août. Malgré son altitude modeste, il offre une vue spectaculaire sur les montagnes sauvages de l’île.
🏔 Mont Ishizuchi (石鎚山) – 1 982 m
Point culminant de Shikoku, ce sommet est un haut lieu de pèlerinage ascétique (shugendō). Son nom signifie « montagne du maillet de pierre ». La montée rituelle avec chaînes métalliques attire chaque 1er juillet des croyants vêtus de blanc jusqu’au sanctuaire sommital.
🏔 Mont Yōtei (羊蹄山) – 1 898 m
Volcan symétrique surnommé « Ezo Fuji » à Hokkaidō, près de Niseko. Endormi depuis des millénaires, il domine le paysage local. Populaire en été auprès des randonneurs et en hiver pour les stations de ski, il fait partie des 100 montagnes célèbres du Japon.
🏔 Mont Ōmuro (大室山) – 580 m
Petit volcan herbeux parfaitement circulaire situé dans la péninsule d’Izu (préfecture de Shizuoka). Son cratère est accessible par télésiège et renferme un terrain de tir à l’arc. Chaque printemps, il est brûlé entièrement lors du spectaculaire Yamayaki.
Tours du Japon – Horizons urbains
🗼 Tokyo Skytree (東京スカイツリー) – 634 m
La plus haute structure du Japon et la plus haute tour du monde, achevée en 2012. Située à Sumida, Tokyo, elle sert de tour de diffusion numérique et possède deux plateformes d’observation à 350 m et 450 m. Le chiffre 634 évoque l’ancien nom « Musashi » de la région.
🗼 Tour de Tokyo (東京タワー) – 333 m
Construite en 1958, cette tour rouge et blanche de style Eiffel représente la reconstruction d’après-guerre. Longtemps utilisée pour la diffusion télévisuelle, elle est aujourd’hui une attraction touristique avec des observatoires à 150 m et 250 m. Elle accueillait aussi un parc One Piece jusqu’en 2020.
🏙 Yokohama Landmark Tower (横浜ランドマークタワー) – 296 m
Gratte-ciel emblématique de Yokohama, ouvert en 1993. Il comporte 70 étages, un hôtel et un observatoire à 273 m. Conçu avec des amortisseurs sismiques, c’est un symbole de l’ambition moderne de Yokohama.
🗼 Fukuoka Tower (福岡タワー) – 234 m
Plus haute tour côtière du Japon, achevée en 1989. Sa façade triangulaire est recouverte de 8 000 panneaux-miroirs. Située en bord de mer à Fukuoka, elle offre une vue panoramique à 360°. Elle est également visible dans le film Godzilla vs. SpaceGodzilla.
🌀 Mode Gakuen Cocoon Tower (モード学園コクーンタワー) – 204 m
Gratte-ciel futuriste situé à Shinjuku (Tokyo), inauguré en 2008. Il abrite trois écoles supérieures (mode, informatique, médecine). Son design en cocon symbolise un lieu nourricier pour les étudiants. Récompensé par le prix Emporis du meilleur gratte-ciel.
🗼 Tour de Kyōto (京都タワー) – 131 m
En face de la gare de Kyoto depuis 1964, elle symbolise la modernisation de la ville à l’époque des JO de Tokyo. Sa forme évoque une bougie japonaise. Bien que controversée à sa construction, elle est devenue un repère apprécié.
🗼 Tour de Beppu (別府タワー) – 100 m
Située dans la ville thermale de Beppu, construite en 1957 par l’architecte de la Tokyo Tower. Elle dispose d’un observatoire à 55 m et conserve un charme rétro avec ses enseignes au néon.
🛕 Pagode de Tō-ji (東寺五重塔) – 54,8 m
La plus haute pagode en bois du Japon, datant du IXe siècle (reconstruite en 1644). Située dans le temple Tō-ji à Kyoto, elle est un Trésor National. Ses cinq niveaux symbolisent les cinq éléments bouddhistes. Son image au-dessus des cerisiers en fleurs est emblématique de Kyoto.
Les ères de Godzilla – Échelle fictive, impact réel
🦖 Godzilla (1954 – ゴジラ)
Le tout premier Godzilla, haut de 50 m, apparu comme une métaphore de la destruction nucléaire. Peau rugueuse, souffle atomique pâle, absence d’émotion : ce monstre était une allégorie terrifiante née des essais nucléaires. Son apparition a lancé toute la saga des kaijū eiga.
🦖 Godzilla (1971 – ゴジラ対ヘドラ)
Dans ce film écolo, Godzilla devient un protecteur luttant contre Hedorah, un monstre né de la pollution. Design plus anthropomorphe, yeux expressifs et scène culte où il vole grâce à son souffle. Symbole des années 70 et d’un message environnemental assumé.
🦖 Godzilla (1984 – ゴジラ)
Retour à un ton sérieux : 80 m de haut, yeux vides, peau gris charbon. Godzilla est redevient une menace, dans un contexte de Guerre froide où Japon, URSS et USA s’opposent. Le design (84-Goji) incarne un monstre inarrêtable et imprévisible.
🦖 Godzilla (1991 – ゴジラVSキングギドラ)
100 m de haut, design musclé et regard perçant. Ce Godzilla affronte King Ghidorah et est présenté comme une mutation d’un dinosaure irradié. C’est l’apogée du Godzilla anti-héros surpuissant de l’ère Heisei.
🦖 Godzilla (1999 – ゴジラ2000 ミレニアム)
Version verte sombre avec dorsales violettes, look plus sauvage. Il affronte Orga et montre une régénération rapide. Ce “Mire-Goji” marque un retour aux racines japonaises après la parenthèse hollywoodienne de 1998.
🦖 Godzilla (2001 – GMK)
Possédé par les âmes des victimes de guerre, ce Godzilla spectral (~60 m) a les yeux blancs sans pupilles. Il est cruel, irrationnel, et incarne la vengeance karmique. King Ghidorah y est même présenté comme gardien protecteur. L’un des designs les plus sombres de la saga.
🦖 Godzilla (2004 – ゴジラファイナルウォーズ)
Version plus athlétique et agile (100 m), créée pour les 50 ans de la franchise. Design héroïque, enchaînant les combats façon super-héros kaijū. Le “Final-Goji” est un best-of spectaculaire et rapide, à l’image du film ultra pop.
🦖 Godzilla (2016 – シン・ゴジラ)
Réinvention radicale post-Fukushima. Monstre évolutif, 118,5 m, peau noircie traversée de rouge, mâchoire fendue. Il incarne la catastrophe vivante, symbole de l’inaction bureaucratique face au désastre. Le “Shin Godzilla” a marqué un retour triomphal critique au Japon.
Trois affiches, une idée
À travers la série “Mise à l’échelle”, nous avons exploré côte à côte la géographie, les villes et l’imaginaire du Japon, à l’échelle réelle. Qu’il s’agisse de sommets sacrés, de tours d’acier ou de géants de cinéma, chaque poster invite à redécouvrir le Japon sous un angle inédit.
Explorez la série complète maintenant – disponible à l’unité ou en set de trois affiches.